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La clause de dédit-formation n’est pas applicable en cas de licenciement du salarié
Lorsqu’un salarié, lié par une clause contractuelle de dédit-formation, est licencié pour faute grave avant l’échéance prévue par cette clause, doit-il verser à l’employeur l’indemnité de dédit-formation ? La Cour de cassation a rappelé récemment sa position.
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Précisions de la CJUE sur la cession de créance d’un consommateur à un professionnel
La Cour de justice de l’Union européenne admet la validité de la cession de créance d’un consommateur à un professionnel et refuse le contrôle d’office des clauses abusives de tels contrats lorsqu’ils opposent le cessionnaire et le cédé.
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La CSG augmente de 1,4 point sur certains revenus du capital
Le taux de la CSG sur les revenus du capital est porté à 10,6 %. Il reste toutefois fixé à 9,2 % pour les revenus fonciers, les plus-values immobilières, l’assurance-vie, l’épargne logement et les PEP.
Activité partielle et ALPD depuis le 1-11-2024
Les taux horaire minimum des allocations d’activité partielle et d’activité partielle de longue durée (APLD) ont été revalorisés pour les heures chômées depuis le 1-11-2024.
Allocation d’activité partielle au taux de 36 %. Le taux horaire de droit commun de l’allocation versée à l’employeur pour une demande d’indemnisation adressée à la DDETS au titre des heures chômées par ses salariés placés en activité partielle depuis le 1-11-2024 est fixé à 36 % de la rémunération horaire brute (RHB) du salarié, dans la limite de 4,5 Smic, soit 19,25 € par heure chômée (en raison de la hausse du Smic au 1-11-2024). Ce taux horaire ne peut pas être inférieur à 8,46 € par heure chômée (au lieu de 8,21 € par heure chômée du 1-1-2024 au 31-10-2024), sauf pour les salariés en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, les journalistes pigistes et les VRP dont la rémunération est inférieure au Smic (C. trav. art. D 5122-13 ; Décret 2024-1149 du 4-12-2024 art. 1 et 3, JO du 5).
Allocation d’APLD au taux de 60 %. Le taux horaire de l’allocation versée à l’employeur pour sa demande d’indemnisation adressée à la DDETS au titre des heures chômées par ses salariés placés en APLD depuis le 1-1-2024 est fixé à 60 % de la RHB du salarié, dans la limite de 4,5 Smic, soit 32,08 € par heure chômée. Ce taux ne peut pas être inférieur à 9,40 € par heure chômée (au lieu de 9,22 € par heure chômée du 1-1-2024 au 31-10-2024), sauf pour les salariés en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, les journalistes pigistes et les VRP dont la rémunération est inférieure au Smic (Décret 2024-1149 du 4-12-2024 art. 2 et 3, modifiant décret 2020-926 du 28-7-2020 art.7).
Activité partielle à Mayotte
Allocation d’activité partielle de droit commun Le taux horaire minimal de droit commun de l’allocation d’activité partielle applicable à Mayotte versée à l’employeur pour une demande d’indemnisation adressée à l’administration au titre des heures chômées par ses salariés placés en activité partielle depuis le 1-11-2024 est fixé 7,29 € par heure chômée (en raison de la hausse du Smic au 1-11-2024) au lieu de 7,14 € par heure auparavant (C. trav. art. D 5522-87 ; Décret 2024-1150 du 4-12-2024 art. 1er et 3, JO du 5).
Rappel. Si le salarié perçoit une rémunération déterminée en pourcentage du Smic applicable à Mayotte et qu'une convention collective ou qu'un accord de branche ou d'entreprise ne s'applique pas, le taux horaire de l'allocation d'activité partielle est plafonné à la rémunération horaire brute du salarié.
Allocation d’APLD. Le taux horaire minimal de l’allocation d’APLD applicable à Mayotte versée à l’employeur pour sa demande d’indemnisation adressée à l’administration au titre des heures chômées par ses salariés placés en APLD depuis le 1-11-2024 est fixé à 8,10 € par heure chômée, au lieu de 7,93 € par heure auparavant (Décret 2024-1150 art. 2 et 3 modifiant décret 2020-1318 du 30-10-2020 art. 2).
Sources : Décret 2024-1149 du 4-12-2024, JO du 5 ; Décret 2024-1150 du 4-12-2024, JO du 5
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