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La clause de dédit-formation n’est pas applicable en cas de licenciement du salarié
Lorsqu’un salarié, lié par une clause contractuelle de dédit-formation, est licencié pour faute grave avant l’échéance prévue par cette clause, doit-il verser à l’employeur l’indemnité de dédit-formation ? La Cour de cassation a rappelé récemment sa position.
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Précisions de la CJUE sur la cession de créance d’un consommateur à un professionnel
La Cour de justice de l’Union européenne admet la validité de la cession de créance d’un consommateur à un professionnel et refuse le contrôle d’office des clauses abusives de tels contrats lorsqu’ils opposent le cessionnaire et le cédé.
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La CSG augmente de 1,4 point sur certains revenus du capital
Le taux de la CSG sur les revenus du capital est porté à 10,6 %. Il reste toutefois fixé à 9,2 % pour les revenus fonciers, les plus-values immobilières, l’assurance-vie, l’épargne logement et les PEP.
Effectifs annuels des groupements d’employeurs
Le site net-entreprises.fr apporte des précisions sur le calcul des effectifs annuels des groupements d’employeurs pour l’année 2025 en raison des changements apportés, depuis le 1-1-2025, par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2025.
En application de la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2025 (art. 25, 2°), depuis le 1-1-2025, les salariés mis à la disposition, en tout ou partie, d’un ou de plusieurs de ses membres par un groupement d’employeurs ne sont pas pris en compte dans l’effectif « sécurité sociale » de ce groupement d’employeurs, sauf pour l’application des dispositions relatives à la tarification des risques des accidents du travail-maladies professionnelles (AT-MP) (CSS art. L 130-1, III nouveau).
Par ailleurs, la LFSS pour 2025 a supprimé, depuis le 1-1-2025, une autre mesure prévue par la LFSS pour 2024 visant à comptabiliser les salariés mis à la disposition d’un de ses membres par un groupement d’employeurs dans l’effectif « sécurité sociale » de l’entreprise utilisatrice à due proportion de leur temps de travail, sauf concernant la tarification des risques d’AT-MP (LFSS pour 2024 art. 21, I, al. 3 abrogé ; CSS art. L 130-1, IV abrogé).
Par conséquent, le site net-entreprises.fr informe que :
- les salariés mis à disposition par les groupements d’employeurs ne doivent plus être comptabilisés, ni dans l’effectif du groupement d’employeurs, ni dans l’effectif de l’entreprise utilisatrice ; cela implique que les effectifs à prendre en compte par les employeurs pour l’application des règles (seuils, d’exonération, d’éligibilité, etc.) seront calculés sur la base des effectifs moyens annuel 2024 (EMA 2024) sans le décompte des salariés mis à disposition par les groupements d’employeurs.
- les effectifs annuels standards 2024 (EMA standards 2024) transmis début 2025 aux groupements d’employeurs par l’Urssaf et la MSA sur les comptes cotisants et dans les comptes-rendus métier effectifs (CRM n° 118) ayant été calculés avant la promulgation de la LFSS pour 2025, pour le calcul des effectifs annuels standard (seuils, exonérations, éligibilité…) en 2025, les groupements d’employeurs ne doivent pas prendre en compte l’EMA standard 2024 communiqué par l’Urssaf ou la MSA, mais ils doivent prendre en compte l’effectif d’assujettissement à l’OETH (effectif moyen annuel ou effectifs permanents conformément à l’article D 5212-1 du code du travail) (A04).
Source : www.net-entreprises.fr, actualité du 26-3-2025
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