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La clause de dédit-formation n’est pas applicable en cas de licenciement du salarié
Lorsqu’un salarié, lié par une clause contractuelle de dédit-formation, est licencié pour faute grave avant l’échéance prévue par cette clause, doit-il verser à l’employeur l’indemnité de dédit-formation ? La Cour de cassation a rappelé récemment sa position.
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Précisions de la CJUE sur la cession de créance d’un consommateur à un professionnel
La Cour de justice de l’Union européenne admet la validité de la cession de créance d’un consommateur à un professionnel et refuse le contrôle d’office des clauses abusives de tels contrats lorsqu’ils opposent le cessionnaire et le cédé.
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La CSG augmente de 1,4 point sur certains revenus du capital
Le taux de la CSG sur les revenus du capital est porté à 10,6 %. Il reste toutefois fixé à 9,2 % pour les revenus fonciers, les plus-values immobilières, l’assurance-vie, l’épargne logement et les PEP.
Prescription médicale : du nouveau pour les professionnels de santé
Pour la prescription de certains médicaments, les médecins et autres professionnels de santé doivent désormais préciser certaines informations sur leur ordonnance ou sur un formulaire spécifique. À défaut, l’assuré ne sera pas remboursé.
Conformément à l’article 73 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2024, les professionnels de santé doivent indiquer, depuis le 1-11-2024, sur l'ordonnance ou sur un formulaire prévu à cet effet, pour certains médicaments et, le cas échéant, les prestations qui y sont associées, les circonstances et indications de la prescription.
Cette mesure ne concerne que certains médicaments, à savoir ceux présentant un intérêt particulier pour la santé publique, un impact financier pour les dépenses d'assurance maladie ou un risque de mésusage. Les prestations associées à ces médicaments sont également concernées.
Si les mentions précitées ne sont pas portées sur l'ordonnance, le professionnel de santé doit joindre à l’ordonnance un document indiquant si la prescription respecte les indications ouvrant droit au remboursement ou les recommandations de la Haute Autorité de santé.
Pour établir ce document, le professionnel doit recourir au téléservice dédié. Par exception, il peut également compléter un questionnaire disponible sur le site de l'assurance maladie, lequel doit être adressé, par voie postale ou par voie électronique sécurisée mise en place par l'assurance maladie, au service du contrôle médical de la caisse d'assurance maladie de l'assuré.
À défaut pour le professionnel de santé de mentionner les circonstances et indications de la prescription sur l’ordonnance ou le formulaire spécifique, l’assuré ne sera pas pris en charge par l'assurance maladie.
Décret 2024-968 du 30-10-2024, JO du 31
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