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Zone de revitalisation rurale : notion d’extension d’activité préexistante
L’activité libérale exercée par un médecin anesthésiste constitue une extension de l’activité préexistante du centre hospitalier au sein duquel ce dernier avait été nommé en qualité de praticien hospitalier. Elle n’est donc pas éligible au dispositif d'exonération d’impôt sur les bénéfices prévu en cas d’implantation en zone de revitalisation rurale.
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La clause de dédit-formation n’est pas applicable en cas de licenciement du salarié
Lorsqu’un salarié, lié par une clause contractuelle de dédit-formation, est licencié pour faute grave avant l’échéance prévue par cette clause, doit-il verser à l’employeur l’indemnité de dédit-formation ? La Cour de cassation a rappelé récemment sa position.
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Précisions de la CJUE sur la cession de créance d’un consommateur à un professionnel
La Cour de justice de l’Union européenne admet la validité de la cession de créance d’un consommateur à un professionnel et refuse le contrôle d’office des clauses abusives de tels contrats lorsqu’ils opposent le cessionnaire et le cédé.
Tempêtes : une aide à l’investissement pour le secteur agricole
Les agriculteurs dont les exploitations ont été victimes des tempêtes Ciaran et Domingos, ainsi que des inondations et coulées de boue survenues entre fin octobre et fin novembre 2023 et au début du mois de janvier 2024 peuvent bénéficier d’une aide à l’investissement maximale de 1 000 € jusqu’au 31-3-2024.
Éligibilité
L’aide concerne les exploitants agricoles à titre principal, à titre individuel ou sociétaire (GAEC, EARL, SCEA, etc.), les coopératives d’utilisation de matériel agricole (CUMA) constituées uniquement d’exploitations agricoles ou tout autre personne morale (y compris les lycées agricoles) exerçant une activité agricole primaire, hors aquaculture, remplissant les conditions suivantes :
- être immatriculés au répertoire SIREN de l’INSEE au moment du dépôt de la demande d’aide et au jour du paiement ;
- êre une PME ;
- avoir son siège d’exploitation situé dans les communes, départements et régions concernés : Bretagne (Finistère, Côtes d’Armor, Morbihan /reconnus en calamités agricoles par arrêtés du 29 novembre 2023 et 23 janvier 2024), Hauts-de-France (communes reconnues en état de catastrophe naturelle par arrêtés du 14 et 30 novembre 2023 et du 22 décembre 2023), Normandie (Manche/reconnue en en calamités agricoles par arrêtés du 7 décembre 2023).
- justifier de dégâts liés aux événements climatiques exceptionnels sur un actif corporel en relation directe à l’activité agricole primaire et présent sur l’exploitation.
Montant de l’aide
Le taux maximum de l’aide est de 65 % des dépenses HT éligibles dans la limite d’un total de 80 % des dépenses éligibles HT en cumulant l’aide versée et les indemnités d’assurance qui seraient perçues sur les équipements endommagés.
Les dépenses éligibles sont listées dans la décision de FranceAgriMer.
Le montant minimum de l’aide éligible est de 1 000 €.
Dépôt de la demande
La demande d’aide doit être effectuée sur le portail de FranceAgriMer https://pad.franceagrimer.fr/pad-presentation/vues/publique/retrait-dispositif.xhtml?codeDispositif=TEMPETE_INOND23_1_DA au plus tard le 31 mars à 14h.
Instr. technique DGPE/DGPE/2024-82, 2-2-2024 : BO min. agri. n° 6 ; FranceAgriMer n° INTV-GECRI-2024-11, 1-2-2024 : BO agri. min. n° 6
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